La canne de défense ou "défense avec une canne" fait directement référence aux techniques de défense enseignées aux bourgeois et aux gentlemen entre 1850 et 1940, à l'époque où la canne était un accessoire de mode très prisé. Paul Vigny a fait une synthèse de cette pratique au début du XXème siècle. Si durant cette période cet enseignement comprenait des parades-ripostes, des contre-attaques, mais aussi parfois des attaques directes, aujourd'hui il s'agit clairement d'une discipline de self-defense insistant sur le cadre légal, les ripostes, les parades et les crochetages avec immobilisation de l'adversaire. En France, Jacques Levinet est un expert dans cette approche.
La canne de combat apparaît durant la même période et elle n'entend pas se priver des tactiques offensives, que ce soit dans le cadre d'une agression, d'un duel, d'une compétition moyennement réglementée.
La canne sportive est directement dérivée de la canne de combat, mais elle est hautement réglementée. On la pratique avec une combinaison, des protections et des règles précises. Certains l'accuse d'être un peu éloignée de la réalité, notamment parce que les mouvements sont parfois amples (exemple : pour une attaque circulaire/un moulinet vertical ou "brisé", la main doit passer derrière la tête pour que la frappe soit validée).
Enfin, la canne de rue est une appellation surtout utilisée après 2000 pour désigner la canne de défense directement appliquée au combat de rue, au problème de la délinquance et des agressions en milieu urbain. Elle se veut simple, efficace, le plus en accord possible avec la législation officielle, d'où une insistance sur les parades-ripostes. En France, Paul Tournier en est le grand défenseur.



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